Avant la période de 1911, les propriétaires de chevaux payent une taxe par cheval à laquelle est associée une taxe vicinale (permettant l’entretien des chemins de la commune).
Il y a 12 propriétaires de chevaux à Boissettes parmi lesquels 11 ont un autre domicile à Paris. Leurs chevaux restant à Boissettes, ces taxes forment un revenu récurrent pour la commune.
Avec l’arrivée de l’automobile, les chevaux disparaissent progressivement au profit des automobiles ; l’état profite de cette aubaine pour créer une taxe spécifique sur les voitures, celle-ci étant associée à un domicile du propriétaire.
Comme cette nouvelle taxe est moins élevée à Paris qu’à Boissettes, la commune voit ses revenus diminuer et ses charges d’entretien de la voirie augmenter en raison des nombreux passages des voitures. « Cette situation défavorable est signalée à la bienveillante attention des services publics... »
Xavier Daras